QU’EST-CE QUE LA BASSE VISION ?
On considère qu’une personne souffre de basse vision ou de malvoyance lorsque :
- son acuité visuelle est inférieure à 3/10e et ne peut être améliorée par des lunettes de vue
- son champ visuel est fortement atteint
Ce handicap visuel peut toucher les personnes de tout âge, mais ce sont essentiellement les personnes âgées qui sont affectées. Plusieurs pathologies peuvent être à l’origine de cette déficience visuelle, la DMLA est la plus fréquente.
Aujourd’hui, la plupart des aides visuelles proposées pour la basse vision sont encore trop associées à la vision de près uniquement. C’est pourquoi, pour répondre aux personnes souffrant de malvoyance qui souhaitent retrouver plus de mobilité, il est important d’identifier leurs besoins et de proposer des solutions permettant de toucher les trois types de vision à la fois :
- Vision de loin dynamique
- Vision de loin statique
- Vision de près
Les opticiens basse vision experts en malvoyance Un Dixième+ construisent toute leur approche autour de ces trois visions en proposant une réponse globale.
QUELQUES CHIFFRES
L’IMPACT DE LA MALVOYANCE
Au-delà de la pathologie visuelle et de son traitement, la basse vision s’accompagne souvent d’une perte d’autonomie et des difficultés à réaliser des tâches quotidiennes : se déplacer, lire, écrire, cuisiner, communiquer.
La malvoyance peut entrainer un isolement social et ou encore des chutes. Afin d’éviter ces accidents domestiques, il est primordial de se faire accompagner dans cette phase de baisse de la vue.
Quels sont les signes à reconnaitre ?
- Une baisse brutale de la vision de près ou de loin, l’apparition de lignes ondulées dans la vision et une vision floue.
- La personne malvoyante éprouve souvent la nécessité de se rapprocher pour mieux voir la télévision par exemple ou pour réussir à lire son journal.
- Votre proche peut passer à côté de vous ou de ses amis sans les reconnaître, peut-être tout simplement parce qu’il ne vous voit pas.
- Vous remarquez aussi une baisse d’activités. Arrêt d’une promenade régulière ou d’un loisir comme le jardinage ou la lecture…
- Mal voir peut aussi pousser la personne malvoyante à utiliser quasi systématiquement une loupe ou des lunettes-loupes afin d’effectuer certaines tâches du quotidien.
- Autre facteur qui doit interpeller : la personne peut se plaindre de la lumière et avoir tendance à s’en protéger en tirant les rideaux ou en allumant le moins possible les lampes de son habitation ou encore en portant des lunettes de soleil par temps nuageux.
- La perte fréquente des objets est également un indicateur. Être constamment à la recherche de ses clés, de ses papiers, de ses lunettes ou de la télécommande du téléviseur est un symptôme fréquent chez les malvoyants.
- Il peut enfin s’agir d’un laisser-aller dans sa tenue vestimentaire. Si votre proche était auparavant toujours vêtu d’habits propres et qu’il porte désormais des vêtements tâchés ou troués, cela peut être un signe.
LE PARCOURS DE SOIN
- L’ophtalmologue prend en charge l’œil en tant qu’organe du corps humain, il diagnostique la maladie et la traite. Il détermine les conséquences de la maladie sur la vision. L’ophtalmologue joue un rôle important dans la détection de la basse vision ou malvoyance.
- L’orthoptiste met en œuvre un programme de rééducation adapté à la pathologie et à son évolution. L’orthoptiste est souvent le pilier principal dans la coordination du parcours de soin du patient.
- L’opticien recommande et teste la meilleure aide optique en réponse aux besoins du patient. Attention ! Tous les opticiens ne sont pas spécialisés en basse vision ! C’est pourquoi le réseau Un Dixieme+ est né avec des opticiens experts basse vision et malvoyance en France.
